Après dix mois de tests et de réflexion, Feu Vert a fait le choix de rejoindre l’Association Eco-Entretien à l’image d’autres réseaux avant lui.
Après Speedy, Midas, Norauto et autres, c’est au tour de Feu Vert de rejoindre l’association Eco-Entretien. Une bonne nouvelle pour cette dernière, en passe de convaincre l’essentiel des réseaux multimarques de rejoindre son programme. Reste à persuader désormais les enseignes constructeurs encore absentes au tableau. Ces dernières semblent miser davantage sur le renouvellement du parc plutôt que son « décrassage ».
2 500 tests effectués
Après avoir réalisé à titre expérimental 2 500 opérations d’éco-entretien depuis février 2018 au sein de huit centres pilotes, Feu vert a donc fait le choix de labelliser ses ateliers selon la charte de l’association. « Les véhicules qui se feront retoquer dans le cadre du futur contrôle technique sont le cœur de clientèle des centres-autos. Il est important pour Feu Vert de rejoindre un programme de référence comme l’est celui de l’association Eco-Entretien et l’ensemble de son environnement » explique Bruno Crocheton, directeur technique de Feu Vert.
Le responsable technique estime que sur les 12 millions de véhicules diesel qui passent chaque année le contrôle technique, du fait des nouvelles procédures réglementaires, près d’un million sera non conforme au niveau des émissions polluantes. Soit quatorze fois plus qu’actuellement !
Conformément aux exigences de l’organisation, l’enseigne doit investir pour être labellisée Eco-Entretien. « Un investissement symbolique, extrêmement raisonnable par rapport à la reconnaissance que va nous apporter la labellisation, l’enjeu sociétal et le chiffre d’affaires attendu », estime le responsable. Pour être labellisé, un atelier devra payer environ 150 euros par an.
Mais c’est sans compter l’investissement en équipement prescrit dans le cahier des charges de l’Eco-Entretien. Le réseau utilise pour faire ses analyses pollution la solution de Bosch complétée par le logiciel d’analyse de la société Spheretech, qui fournit par ailleurs les produits de décalaminage moteur.
En parallèle de ces équipements, Feu Vert évalue l’analyseur Actia (encore non homologué Eco-Entretien), déjà fournisseur en équipement de diagnostic des centres. Pour compléter le dispositif, tous les centres devront acquérir en complément un opacimètre.
Feu Vert prévoit de vendre la prestation d’analyse des gaz 29 euros
Sur le million de véhicules potentiellement mesurés non conformes lors du contrôle réglementaire, l’enseigne estime que dans 50 % des cas un décalaminage suffira à rétablir le niveau d’émissions polluantes. L’autre moitié nécessitera une intervention mécanique.
La centrale espère atteindre le nombre de 150 centres labellisés l’an prochain. L’ensemble des 350 ateliers devra l’être d’ici à 2020. L’audit de labellisation sera conduit en interne par un formateur technique du réseau.
source : https://www.decisionatelier.com/Eco-Entretien-Feu-Vert-dit-oui,11999