Alors que le Gouvernement s’attaque fermement à la question de l’assainissement du parc roulant et de sa pollution, Autodistribution souhaite se positionner comme la marque leader sur le sujet de l’éco-entretien. La centrale s’apprête à lancer un programme d’envergure qui englobe communication, formation, certification et offre de pièces Isotech.
« Un entretien régulier de son véhicule permet un gain de consommation de 10 % » explique Olivier Helore, responsable du développement technico-commercial chez Autodistribution.
Partant de ce constat, le grossiste s’apprête à mettre en place dans une quinzaine de jours des offres de service liées à l’éco-entretien. Ces offres, qui toucheront les véhicules neufs comme ceux âgés, ne seront pas nécessairement corrélées au contrôle technique.
Autodistribution estime que 60 % du parc présente au moins un défaut de pollution avec un potentiel d’entrés en atelier, début 2019, de 5,4 millions de véhicules, dont 62 % de diesel. Cela pourrait représenter pour le réseau de garages AD 540 000 entrées.
Pour dispenser ces offres de service inédites, plus ou moins complexes à mettre en œuvre, la centrale va former son réseau de garages AD, comme certains de ses clients MRA, voire des centres Bosch Car Service. Elle organise à cette fin, depuis fin 2017, des soirées d’information avec ses distributeurs et les garagistes.
C’est au travers de l’Institut AD (école de formation du groupe) que se dérouleront les sessions. De plus, le groupe a signé un partenariat avec IMA Technologies pour réaliser des audits de compétence en ligne. Ces derniers sensibilisent en parallèle les réparateurs à l’éco-entretien. « Ces audits permettent de susciter l’intérêt d’un réparateur sur les notions d’eco-diagnostic et d’éco-entretien » souligne Olivier Helore. En résulte derrière un parcours pédagogique avec des classes virtuelles en complément de formations sur site.
Pour proposer ces offres, les ateliers devront être certifiés. Autodistribution s’est inspiré de ce qui se pratique dans le bâtiment pour mettre en place ses certifications. « Le principe de labellisation a permis de professionnaliser une démarche. La certification doit être perçue comme un label », commente le responsable.
Épaulé par l’organisme de contrôle et de certification Ecocert, l’ensemble des distributeurs Autodistribution sont en mesure de certifier les ateliers formés en bonne et due forme aux pratiques de ces nouvelles offres écologiques.
Pour accompagner les consommateurs dans la mise à niveau de la pollution de leur véhicule à des prix acceptables, Autodistribution a mis en place une collection de pièces de rechange techniques comme des filtres à particules, des turbos, des débitmètres, des vannes, des additifs, etc. Ces pièces seront vendues sont sa marque de distribution Isotech.
« L’éco-entretien est une opportunité de développement de l’activité pour l’ensemble de la filière. Nous souhaitons clairement nous inscrire au cœur du dispositif et être une acteur majeur sur ce sujet » conclut Olivier Helore, qui espère atteindre les 5 000 ateliers certifiées d’ici à 2019.
Source : http://www.decisionatelier.com/Comment-Autodistribution-prepare-la-vague-de-l-eco-entretien,11050?email=almarenamarketing@yahoo.fr