Eco Entretien : cercle vertueux à avancée poussive

Loin d’être un simple autocollant apposé sur le guichet d’accueil des garages, l’Eco Entretien est une association portée par les fédérations Feda, Fiev, CNPA, FNA, SPP et Traxio (Belgique). L’idée : permettre aux garagistes porteurs du label de proposer une prestation d’entretien-réparation ultra-encadrée autour de la dépollution des moteurs.

Le label Eco Entretien promet des réponses

« Les garages labélisés doivent utiliser des analyseurs cinq gaz qui répondent à nos critères, explique Etienne Diot, délégué général de l’association Eco Entretien (AEE). Ensuite, si le diagnostic aboutit à un traitement, nous certifions, selon un cahier des charges précis, via l’UTAC, l’efficacité de certains produits, notamment de Bardhal, Spheretech, Kent et quelques marques de distributeurs, types Bosal ou Isotech. En d’autres termes, le réparateur qui veut faire de l’Eco Entretien tel que nous le labélisons doit utiliser les produits et les équipements que nous avons validés. Il doit aussi effectuer deux jours de formation, labélisée elle aussi. C’est un vrai gage de qualité à la fois pour le réparateur, qui s’appuie sur une démarche efficace et un label audité par SGS, et pour l’automobiliste, qui a la garantie que cette prestation fonctionne. »

Le label promet une réponse à deux enjeux majeurs : un écologique, l’autre économique. Écologique, car, selon AEE, 60 % des véhicules actuels du parc roulant français présenteraient un défaut de sur­consommation et donc de surpollution. Or la réalisation d’une prestation Eco Entretien permettrait d’abaisser les émissions de CO2 et la consommation de carburant de près de 10 %, les NOx de 50 % et les particules fines de 80 %. « Si toutes les voitures en souffrance réalisaient un Eco Entretien, la baisse des émissions de CO2 se monterait à 800 000 t par an », insiste Etienne Diot.

Lire l’intégralité de l’article ici